Quelques ressources et documents utiles  

Ce site offre des outils de rétablissement et de la documentations importante pour venir en aide aux Dépendants Affectifs qui cherchent de l'aide et désirent connaitre les ressources à leur disposition à travers le monde francophone.

Étapes

Pour le rétablissement personnel

Traditions

pour le bon fonctionnement du groupe

Concepts

pour optimiser les services de la fraternité

Les Douze Étapes de DAA


  • Nous avons admis que nous étions impuissants devant les autres, que nous avions perdu la maîtrise de nos vies.
  • Nous en sommes venus à croire qu'une Puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison.
  • Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le concevions.
  • Nous avons courageusement procédé à un inventaire moral, minutieux de nous-mêmes.
  • Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.
  • Nous avons pleinement consenti à ce que Dieu élimine tous ces défauts de caractère.
  • Nous Lui avons humblement demandé de faire disparaître nos déficiences.
  • Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et consenti à leur faire amende honorable.
  • Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes, partout où c'était possible, sauf lorsqu'en ce faisant nous pouvions leur nuire ou faire tort à d'autres.
  • 10 Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus.
  • 11 Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel que nous Le concevions, Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et de nous donner la force de l'exécuter.
  • 12 Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message à d'autres dépendants affectifs et de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de notre vie.

Les Douze Traditions de DAA


  • Notre bien-être commun devrait venir en premier lieu; le rétablissement personnel dépend de l’unité des DAA.
  • Dans la poursuite de notre objectif commun, il n’existe qu’une autorité ultime: un Dieu d’amour tel qu’il se manifeste dans notre conscience de groupe; nos responsables ne sont que des serviteurs de confiance, ils ne gouvernent pas.
  • Le désir de vivre des relations saines avec soi-même et les autres est la seule condition pour être membre des DAA.
  • Chaque groupe devrait demeurer autonome, sauf sur des sujets qui touchent d’autres groupes ou DAA dans son ensemble.
  • Chaque groupe n’a qu’un objectif primordial : transmettre son message d’espoir à d’autres dépendants affectifs qui souffrent encore
  • Un groupe DAA ne devrait jamais endosser ou financer d’autres organismes, qu’ils soient apparentés ou étrangers à DAA, ni leur prêter le nom des Dépendants Affectifs Anonymes, de peur que les soucis d’argent, de propriété et de prestige ne nous distraient de notre objectif premier.
  • Chaque groupe DAA devrait subvenir entièrement à ses besoins et refuser les contributions de l’extérieur.
  • Le mouvement des Dépendants Affectifs Anonymes devrait toujours demeurer non professionnel, mais nos centres de services peuvent engager des employés qualifiés.
  • Comme mouvement, les Dépendants Affectifs Anonymes ne devraient jamais avoir de structure formelle, mais nous pouvons constituer des conseils ou des comités de service directement responsables envers ceux qu’ils servents.
  • 10 DAA n’exprime aucune opinion sur des sujets étrangers; le nom des DAA ne devrait donc jamais être mêlé à des controverses publiques.
  • 11 La politique de nos relations publiques est basée sur l’attrait plutôt que sur la réclame; nous devons toujours garder l’anonymat personnel dans tous les médias d’information.
  • 12 L’anonymat est la base spirituelle de toutes nos traditions et nous rappelle sans cesse de placer les principes au-dessus des personnalités.

Les Douze Concepts de DAA

Ces concepts constituent la base sur laquelle repose présentement la structure de nos services.

Ils nous permettent de mieux comprendre les différentes parties de notre organigramme.


  • La responsabilité finale et l'autorité suprême des Services des Dépendants Affectifs Anonymes (DAA) devraient toujours relever de la conscience de notre association toute entière.
  • Les groupes des DAA confirmèrent, en 1998, les statuts (Manuel de services et résolutions) de leur Intergroupe. Ils déléguèrent à ce dernier, par le fait même, l'autorité pleine et entière sur le maintien actif de nos services DAA, faisant ainsi de l'Intergroupe - sauf pour tout changement aux Douze étapes, aux Douze Traditions ou aux Douze concepts - la voix réelle et la conscience effective de notre association tout entière.
  • Afin de créer et de maintenir par la tradition des rapports clairement définis entre les groupes, l'Intergroupe, le Comité Administratif (CA) et le Comité des responsables de services (CRS) - et les différents membres impliqués à ces niveaux - et ainsi assurer l'efficacité de leurs différentes fonctions, il est suggéré de doter chacune de ces unités de services d'un droit de décision.
  • Nous devrions, à travers toute la structure de l'Intergroupe, et à tous les niveaux de responsabilité, maintenir un droit de participation qui ferait en sorte que chacun des groupes des DAA, chacun des administrateurs du CA et chacun des responsables de services du CRS se verrait accorder une représentation par vote qui corresponde raisonnablement à la responsabilité assumée.
  • Dans toute la structure des services des DAA, un droit d'appel devrait prévaloir, nous assurant ainsi que l'opinion minoritaire sera entendue et soigneusement prise en considération. 
  • Notre Intergroupe, au nom des DAA dans son ensemble, a comme responsabilité principale de veiller à la survie de nos services et, par tradition, détient la décision finale sur les grandes questions d'orientation générale et de finance. D'autre part, l'Intergroupe reconnaît que l'initiative principale et la responsabilité active, concernant la plupart de ces questions, devraient appartenir aux administrateurs du CA et aux responsables du CRS.
  • L'intergroupe reconnaît que les Statuts sont des instruments légaux donnant pleins pouvoirs aux membres du CA, du CRS et de tout autre comité de services pour gérer et diriger les affaires des services des DAA. Il est de plus entendu que les Statuts de l'Intergroupe, quant à eux, ne sont pas un document légal, mais que leur pleine efficacité dépend plutôt de la force de la tradition et des capacités financières des DAA.
  • Les administrateurs du CA et les responsables du CRS ont deux fonctions fondamentales à remplir dans le respect des statuts en vigueur : Le CA voit au bon fonctionnement administratif et financier de l'Intergroupe dans le cadre des budgets approuvés par l'Intergroupe. Le CRS voit au bon fonctionnement des services et à l'exécution des décisions prises par l'Intergroupe.
  • De bons chefs de file de même que des méthodes saines et appropriées pour les choisir, sont indispensables, à tous les niveaux de service pour notre fonctionnement et notre sécurité future. Il est indispensable que l'orientation fondamentale des services des DAA, d'abord assurée par les fondateurs des DAA, soit maintenue par les administrateurs du CA et les responsables du CRS.
  • 10 À chaque responsabilité de service doit correspondre une autorité équivalente, dont l'étendue sera bien définie, que ce soit par la Tradition ou les Statuts.
  • 11 Les administrateurs du CA, qui ont la responsabilité finale de la gestion administrative des services des DAA, devraient s'entourer de responsables de comités, employés et conseillers les plus compétents possible. Il est donc très important d'apporter le plus grand soin à la composition de ces comités, aux compétences personnelles de leurs membres, à la façon de les sélectionner et d'établir des systèmes de rotation et de corrélation entre les divers services aux droits et devoirs particuliers des membres du personnel et des conseillers, de même qu'à l'établissement de critères appropriés pour la rémunération de ces employés qualifiés.
  • 12  Les Six Garanties Fondamentales de l'Intergroupe
    1. Dans toutes ses délibérations, l'Intergroupe se conformera à l'esprit des Douze Traditions, en prenant soin de ne jamais devenir le siège d'une concentration périlleuse de richesse ou de pouvoir.
    2. Il aura, en saine administration, la prudence de s'assurer un fonds de roulement suffisant et une réserve appropriée.
    3. Aucun de ses membres ne devra jamais se retrouver en position d'autorité indue par rapport à un autre.
    4. Il prendra toutes ses décisions importantes par vote après discussion, en recherchant la plus grande unanimité chaque fois que cela sera possible.
    5. Il ne prendra jamais de mesures punitives personnelles et ne posera aucun geste qui puisse provoquer la controverse publique.
    6. Il ne fera jamais acte de gouvernement, bien qu'il soit au service des DAA, et demeurera toujours, à l'image de l'association qu'il sert, démocratique en pensée et en action.

Caractéristiques

des dépendants affectifs

Comportements 

de survie

Promesses

de rétablissement

Les Douze Caractéristiques des Dépendants Affectifs


  • Dans nos familles dysfonctionnelles, nous avons appris à mettre nos besoins au second plan, c’est pourquoi nous avons de la difficulté à reconnaître et à assumer nos besoins. Nous sommes experts à dépister les besoins des autres et à les combler dans l'espoir de nous rendre digne d'être aimés.
  • Nous craignons le rejet et la désapprobation, nous réagissons en nous créant un personnage qui nous paraît plus acceptable aux autres.
  • Parce que nous avons longtemps essayé de plaire aux autres, nous nous connaissons mal et nous ne savons pas qui nous sommes. La plupart du temps nous avons une vision très négative de nous-mêmes, nous ne nous aimons pas. C’est pourquoi nous cherchons notre valeur dans les autres.
  • Nous ne connaissons pas nos limites, nous allons au-delà de nos capacités pour mériter l’amour des autres. Ainsi, nous sommes sujets au burnout physique et émotionnel.
  • Parce que nous avons été exposés à des situations extrêmes, nous voyons la vie en noir et blanc, sans nuances. Cette vision tragique du monde nous donne l’impression d’être en vie. 
  • Nos relations interpersonnelles sont basées sur le modèle perdant/gagnant, la loi du tout ou rien. Soit que nous prenons la situation en charge et que nous contrôlons tout, soit que nous sommes complètement irresponsables.
  • Nous sommes souvent obsédés ou compulsifs. Nous répétons maladroitement les mêmes patterns dans le but de chasser la honte et la peur qui nous habitent.
  • Dans notre enfance, nous avons souvent eu à subir des circonstances où un proche était hors de contrôle et nous avons eu très peur. Par réaction, nous sommes toujours sur nos gardes et nous avons développé un besoin de contrôle maladif. Ceci est épuisant et nous sommes incapables de nous détendre. De plus, ceci est très irritant pour notre entourage qui devient récalcitrant, voire violent.
  • Nous nourrissons des sentiments de jalousie en nous dévaluant constamment. Nous avons peur de perdre l’affection de l’autre, ce qui serait une catastrophe car nous n’existons que dans le regard de l’autre.
  • 10 Nous excusons les faiblesses des autres, mais nous nourrissons des attentes exagérées à notre endroit et à l’endroit de la société.
  • 11 Nous ne savons pas communiquer, donc nous sommes incapables de formuler nos demandes et nos besoins. Souvent, nous préférons rester dans le silence.
  • 12 Nous ne savons pas faire confiance. À maintes reprises nous avons été déçus et trompés par des personnes qui disaient nous aimer. Ainsi, nous avons perdu confiance envers les autres, mais aussi envers nous-même. De plus, nous avons tendance à placer notre confiance entre les mains de personnes qui n’en sont pas dignes, ce qui nous confirme que nous ne pouvons faire confiance à personne, ni aux humains, ni même à Dieu !

Les Comportements de survie

Les dépendants affectifs ont eu l'occasion de vivre dans leur enfance des situations où ils ont ressenti de la honte, que ce soit sous forme d’abus physique ou psychologique ou sous forme de rejet ou de négligence.
La honte est très douloureuse, insupportable. Toute personne normalement constituée essaie d'échapper à la douleur créée par une situation de honte.
Pour échapper à la douleur émotive, les enfants développent ce qu’on appelle des « comportements de survie ». Ces comportements permettent à l’enfant de détourner leur attention de leur douleur émotive et de retrouver un semblant de « normalité » dans une situation anormale.
Ces mécanismes de survie sont souhaitables quand ils sont développés au moment du traumatisme, mais, dans la grande majorité des cas, ils ne sont plus adaptés aux situations de la vie adulte.

Le héros
C'est la plupart du temps l'ainé/e de la famille. C'est celui qui réussit dans la vie. Bon en classe, il utilise les études comme source d'attention positive de ses parents mais aussi comme évasion.
Après ses études, le héros démontre du succès dans sa carrière. Il est la fierté de la famille, celui qui prouve au monde entier que la famille fonctionne très bien, puisqu'elle produit une telle réussite sociale. Mais le héros devient souvent victime de son perfectionnisme et peut devenir un "workaholic" (bourreau de travail).
C'est paradoxalement celui qui a le plus de difficulté à accepter de l’aide pour sa dépendance affective, parce que sa réussite sociale l'empêche de voir à quel point il est mal-en-point. C'est aussi le plus sujet au burnout.
Les héros sont au fond des gens très seuls qui ont des difficultés à communiquer leurs émotions et à se remettre en question. Le héros ne montre pas sa souffrance.
Les héros choisissent souvent des professions de relation d'aide: médecins, infirmières, psychologues, travailleurs sociaux, intervenants en toxicomanie. Dans leur travail, ils gardent la même attitude qu'ils avaient à la maison: ils jouent au héros et subviennent aux besoins des autres tout en négligeant leurs propres besoins, ce qui est en général à la base du syndrome d'épuisement professionnel.


Le bouc émissaire
C'est souvent le deuxième enfant de la famille. Quand il arrive, le triangle père-mère-ainé est déjà bien constitué et il a de la difficulté à prendre sa place.
Pendant un certain temps, il essaie de rivaliser avec son aîné et d'attirer l'attention en étant "bon" dans ce qu'il entreprend. Mais compétitionner avec un "héros" est une mission périlleuse et plus d'un s'y sera brûlé les ailes.
Il se rend vite compte qu'il n’attirera pas l’attention par cette tactique. Il change alors d'attitude et se retire de la famille où il n'a pas vraiment sa place.
Inconsciemment, le bouc émissaire tente encore d'attirer l'attention de ses parents, de leur prouver qu'il existe toujours. Il prend alors souvent le chemin de la délinquance. Puisque le rôle de héros de la famille lui a été refusé, il en devient le mouton noir.
Quand il est petit, il se cache dans sa chambre; plus vieux, il fait des fugues. Comme il constate que cette deuxième stratégie n'attire pas davantage l'affection de ses parents, il choisit de passer de plus en plus de temps à l'extérieur de la maison où ses copains semblent l'accepter et l'aimer. À ce moment, il fait souvent ses premières expériences avec les drogues et l'alcool.
Étonnamment, c'est souvent celui de la famille qui arrive en traitement le premier. Ses frasques sont remarquées, il est vite identifié comme un enfant-problème et il est dirigé vers de l'aide spécialisée.
Et c'est souvent grâce à lui que la dynamique familiale malsaine est découverte; il est la faille par laquelle toute la famille peut être approchée et traitée.


L'enfant perdu
Typiquement, il s'agit du troisième enfant. La dynamique familiale est déjà bien installée quand il tente de s'y faire une place. Il n'essaie pas d'entrer en compétition ni avec le héros ni avec le bouc-émissaire; il se retire tout simplement dans son monde. La rêverie devient alors son mécanisme de fuite, la réalité n'étant pas du tout invitante à vivre.
Il apprend à ne pas déranger, à se faire oublier. La tempête passe alors au-dessus de sa tête, sans l'atteindre.
Personne ne s'intéresse à lui, il ne s'intéresse à personne. Il n'apprend pas à communiquer. Il n'est en contact ni avec la réalité, ni avec ses besoins. Quand il arrive à l'école, il ne sait pas prendre sa place ni se défendre. Il désire surtout ne pas se faire remarquer.
Comme il n'a jamais expérimenté des contacts humains chaleureux, il ne sait pas se faire des amis. À la puberté, il ne sait pas non plus comment entrer en relation avec les adolescents du sexe attirant. Il ne se fait pas de petit/e ami/e et souffre de son isolement. Il se pose des questions sur son identité et préférences sexuelles.
L'enfant perdu est probablement le rôle le moins autodestructeur, mais c'est aussi celui qui a le moins de chance de trouver un sens de satisfaction personnelle et d'accomplissement dans la vie.
Peu doué pour les communications interpersonnelles, il ne connaîtra pas l'intimité. Pour compenser sa faible estime de soi et son isolement, il peut accorder beaucoup d'importance aux valeurs matérielles.
Il a moins tendance à développer une dépendance à l'alcool ou aux drogues que le bouc émissaire, quoique que l’héroïne et les narcotiques semblent faire bon ménage avec son esprit qui rêve d’un ailleurs meilleur. Il est aussi sujet à la dépendance aux sucres et à l’obésité.


Le bouffon ou la mascotte
C'est souvent le plus jeune enfant. Il arrive dans une famille de fous où on lui dit que tout va très bien, que tout est normal et il se demande si ce n'est pas lui qui est fou ! Il joue alors au fou et se rend compte que ça fait rire les autres.
Tout comme le héros, il essaie d'attirer une attention positive et d'amener réconfort et bien-être dans sa famille. Il le fait en les faisant rire.
Le prix qu'il a à payer pour tenir être le bouffon est qu’on ne le prend jamais au sérieux et qu’on le considère comme un irresponsable.
En grandissant, ils se comportent comme d'éternels enfants et la société ne leur confie pas de poste de responsabilité.
Ils sont à haut risque de développer une dépendance aux médicaments pour les nerfs et à l'alcool qu'ils utilisent pour ne pas avoir à vivre les situations stressantes.
On a souvent tendance à sous-estimer la souffrance des bouffons qui choisissent parfois de sombrer dans la folie ou le suicide.


Ces rôles qui viennent d'être décrits sont un peu des caricatures. Il arrive qu'on le retrouve à l'état typique tel quel, mais il arrive aussi souvent que les rôles soient mélangés et combinés. Dans les familles où il n'y a pas 4 enfants, plusieurs rôles sont cumulés par la même personne. L'enfant unique par exemple, peut être en même temps un héros et un enfant perdu.
En résumé, il est important de retenir que les comportements de survie appris dans l'enfance étaient adéquats et souhaitables à ce moment. À l'âge adulte, la plupart du temps, ils ne sont plus utiles ni nécessaires, au contraire, ils empoisonnent la vie et font souffrir parce que non adaptés aux situations du moment.
Pour arriver à changer ces comportements nuisibles et à mener une vie plus saine, il faut d'abord les identifier, comprendre d'où ils viennent et apprendre à faire des changements.
Dans une première étape, il est donc nécessaire pour se comprendre à l'âge adulte, de faire un retour sur son enfance pour comprendre d'où on vient et pourquoi on agit ainsi. Il ne s’agit pas de blâmer les parents ni de s’apitoyer sur son sort mais de comprendre pourquoi nous nous retrouvons à l’âge adulte avec des comportements nuisibles.
Les mécanismes de survie acquis dans l'enfance nuisent à l'âge adulte. Nous sommes invités à les comprendre, les accepter, et être d'accord pour les changer.

Les Promesses


Avec l'application de notre programme, ces promesses se réalisent parfois rapidement, parfois lentement. 
Mais elles se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens.

  • Nous serons étonnés des résultats, même après n'avoir parcouru que la moitié du chemin
  • Nous connaîtrons une nouvelle liberté et un nouveau bonheur
  • Nous ne regretterons pas plus le passé que nous ne voudrons l'oublier
  • Nous comprendrons le sens du mot sérénité et nous connaîtrons la paix
  • Si profonde qu'ait été notre déchéance, nous verrons comment notre expérience peut profiter aux autres
  • Nous perdrons le sentiment d'être inutiles et cesserons de nous apitoyer sur notre sort
  • Mettant nos propres intérêts de côté, nous nous intéresserons davantage à nos semblables
  • Nous ne serons plus tournés exclusivement vers nous-mêmes
  • Désormais, nous envisagerons la vie d'une façon différente
  • 10 La crainte des gens et de l'insécurité financière disparaîtront
  • 11 Notre intuition nous dictera notre conduite dans des situations qui, auparavant, nous déroutaient
  • 12 Soudainement, nous constaterons que Dieu fait pour nous ce que nous ne pouvions pas faire pour nous-mêmes

Questionnaire

êtes-vous un dépendant affectif?

Notre Méthode

Comment s'en sortir

L'implication

  dans le groupe et la fraternité

Questionnaire sur la dépendance affective


La dépendance affective se caractérise par des comportements malsains qui se traduisent par une grande difficulté à maintenir des relations affectives saines. Si vous vous reconnaissez dans certains des ces comportements, vous souffrez possiblement de dépendance affective. À vous d’en juger !

  • J’ai de la difficulté à reconnaître et à exprimer mes besoins
  • Je rencontre constamment des difficultés dans mes relations avec les autres
  • Je ressens en moi le mal de vivre
  • Je sens le besoin de me faire aimer à tout prix
  • Je ressens souvent de la honte, j’ai l’impression de ne pas être correcte
  • Je recherche des émotions fortes pour avoir l’impression de vivre
  • Face aux difficultés, j’ai tendance à fuir
  • J’ai de la difficulté à me sentir à l’aise même avec des proches
  • J’évite les affrontements et les conflits
  • 10 Je me sens isolé et j’ai peur des gens, particulièrement des figures d’autorité
  • 11 Je ne supporte pas l’échec, car quand j’échoue, je crois que je ne vaux rien
  • 12 Je me sens coupable lorsque je prends ma place et que je me défends
  • 13 J’ai l’impression que j’ai perdu la capacité de ressentir ou d’exprimer mes émotions
  • 14 Je suis mon critique le plus sévère
  • 15 Je ne m’aime pas, j’ai une piètre image de moi
  • 16 Je ne fais pas confiance à mes émotions
  • 17 J’ai de la difficulté à dire « non » sans me sentir coupable
  • 18 Je vais au-delà de mes capacités pour mériter l’amour des autres
  • 19 Je crains le rejet et je fais tout pour ne pas l'être
  • 20 Je cherche ma valeur dans les autres
  • 21 Je suis souvent contrôlant ou manipulateur
  • 22 J’éprouve souvent de la jalousie et je nourris des soupçons de façon maladive
  • 23 Je me sens victime, ayant besoin d’être pris en charge par d’autres
  • 24 Je suis souvent obsédé ou compulsif
  • 25 Je me sens responsable des autres, mais moi, je m’oublie
  • 26 J’ai de la difficulté à m’engager et je suis souvent irresponsable
  • 27 Je me crée des façades pour avoir l’impression d’être plus acceptable aux autres
  • 28 Je crains les gens en colère et je redoute les critiques personnelles
  • 29 J’ai l’impression d’avoir peu de contrôle sur ma vie
  • 30 Je ne sais pas comment être responsable de moi

Comment s'en sortir ? avec Notre Méthode


Notre méthode, testée des milliers de fois et qui fonctionne, est basée sur un mode de vie spirituel et décrit dans nos douze Étapes décrites plus haut. Voici un texte qui est lu pendant les réunions de DAA et qui résume notre approche thérapeutique.

Rarement avons-nous vu faillir à la tâche celui qui s'est engagé à fond dans la même voie que nous. Ceux qui ne se rétablissent pas sont des gens qui ne peuvent ou ne veulent pas se soumettre complètement à ce simple programme. Ce sont d'habitude des hommes et des femmes qui sont naturellement incapables d'être honnêtes envers eux-mêmes. Il y en a de ces malheureux. Ce n'est pas leur faute, ils semblent être nés ainsi. Leur nature ne leur permet pas de comprendre et de mettre en pratique une façon de vivre qui exige une rigoureuse honnêteté. Leurs chances de réussir se situent au-dessous de la moyenne. Il y a aussi ceux qui souffrent de graves désordres émotifs et mentaux ; mais plusieurs d'entre eux se rétablissent s'ils sont capables d'honnêteté.

Les récits de nos vies révèlent, de façon générale, ce que nous étions, ce qui nous est arrivé et comment nous sommes maintenant. Si vous avez décidé que vous voulez ce que nous avons et que vous voulez tout faire pour l'obtenir, alors vous êtes prêts à prendre certaines mesures.
Devant certaines de ces étapes, nous avons hésité. Nous avons cru pouvoir trouver une méthode plus facile, plus douce. Mais ce fut impossible.

Avec toute l'ardeur que nous avons, nous vous supplions d'être sans crainte et sincères dès le début. Certains d'entre nous ont tenté de s'accrocher à leurs vieilles idées, mais le résultat a été nul tant qu'ils ne se sont pas complètement abandonnés.
N'oubliez pas que nous avons affaire à la dépendance affective, qui est puissante, déroutante, sournoise ! Sans aide, c'est trop pour nous. Mais il y a un être qui a tout pouvoir, et cet être, c'est Dieu. Puissiez-vous Le découvrir maintenant.
Les demi-mesures ne nous ont rien donné. Nous nous trouvions à un tournant de notre vie. Nous avons demandé Sa protection et Son aide et nous nous sommes abandonnés à Lui complètement.

Voici les étapes que nous avons suivies et que nous proposons comme programme de rétablissement :
  • Nous avons admis que nous étions impuissants devant les autres, que nous avions perdu la maîtrise de nos vies.
  • Nous en sommes venus à croire qu'une Puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison.
  • Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le concevions.
  • Nous avons courageusement procédé à un inventaire moral, minutieux de nous-mêmes.
  • Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.
  • Nous avons pleinement consenti à ce que Dieu élimine tous ces défauts de caractère.
  • Nous Lui avons humblement demandé de faire disparaître nos déficiences.
  • Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et consenti à leur faire amende honorable.
  • Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes, partout où c'était possible, sauf lorsqu'en ce faisant nous pouvions leur nuire ou faire tort à d'autres.
  • 10 Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus.
  • 11 Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel que nous Le concevions, Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et de nous donner la force de l'exécuter.
  • 12 Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message à d'autres dépendants affectifs et de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de notre vie.
(suite de « Notre Méthode »)
Plusieurs d'entre nous se sont exclamés: « C'est trop difficile ! Je ne pourrai pas y arriver. » Ne vous découragez pas. Personne d'entre nous n'a réussi à mettre en pratique ces principes à la perfection. Nous ne sommes pas des saints. Ce qui compte, c'est que nous sommes disposés à progresser selon des principes spirituels. Nous parlons de croissance spirituelle plutôt que de perfection spirituelle.
Notre description du dépendant affectif, notre conception d'une Puissance supérieure et nos aventures personnelles avant et après notre relèvement, font ressortir trois choses importantes :
a) Nous étions dépendants affectifs et incapables de prendre nos vies en main
b) Probablement qu'aucune puissance humaine n'aurait pu nous délivrer de notre dépendance affective
c) Dieu pourrait le faire et le ferait si nous Le recherchions.

Comment s'en sortir vite ? Avec de l'implication !


Pour se libérer rapidement de la dépendance affective, rien de mieux que de s'impliquer dès le début dans l'étude et l'application des Étapes et dans la vie de notre groupe. Ceci confère un sentiment d'appartenance et nous incite à participer à la vie du groupe.
De plus, ceci est une occasion en or de faire face à certains traits de dépendance qui ne manqueront pas de faire surface quand notre collaboration est sollicitée. Certains craignet d'être jugés, d'autre ont du mal avec l'engagement, d'autres enfin ont un besoin de contrôle qui ne cadre pas avec la vie de groupe. L'implication dans le vie du groupe et dans les services à la fraternité sont une occasion de grandir et de se rétablir.

Voici un extrait du "Cahier de travail des étapes et traditions de DAA" p36 :

“Chacun de nous doit être assuré que les réunions sont là quand nous en avons besoin. Le mouvement des DAA compte sur un ensemble de bénévoles qui changent constamment et qui font le travail de service. Qu'arriverait-il à DAA si personne ne faisait aucun service ? DAA cesserait d’exister. Quand les membres DAA s’unissent pour mettre sur pied un groupe ou une équipe de service, il est important que chacun participe également, ait son mot à dire et que la responsabilité du groupe soit partagée par tous.

Si un individu en fait trop, il enlève aux autres l’occasion de participer. Inversement, si une personne en fait trop peu, cela met de la pression sur le reste du groupe. Faire chacun sa part de service, de la façon dont notre Puissance Supérieure nous guide de le faire, appuie la septième tradition. (...) Participer au service est important pour DAA et pour notre rétablissement personnel. (...) Le service peut être le début d’un voyage en dehors de l’isolement et une occasion de mettre en pratique des relations saines en tant que membres du groupe”

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